Ils ont choisi le pays fléchois, comme Noras ©P.Noisette
Dénicher un bâtiment, l’équiper, recruter, former les salariés, rechercher des financements, créer une entreprise, un commerce ou implanter un nouveau site de production ne s’improvise pas. En Pays fléchois, ceux qui s’y aventurent sont accompagnés par Cogito, service Action économique, à toutes les étapes de ce long processus.
Ils ont franchi le pas. Et franchi le seuil du Pays fléchois par la même occasion. Le laboratoire Mérieux NutriSciences en 2021, le maroquinier haut de gamme Noras en 2022.
Les raisons de ces installations en cascade sur notre territoire ? La disponibilité immédiate d’un bâtiment de plus de 1000 m² a été le déclencheur. La situation géographique du pays fléchois est aussi un atout clé. Les porteurs de projet le disent toujours.
Notre territoire est au cœur des axes routiers du grand ouest, proches des grandes industries mais aussi des centres administratifs parisiens tout en étant en campagne. C’est idéal pour l’activité et c’est aussi ce que beaucoup des salariés recherchent aujourd’hui pour leur vie de famille.
Cela n’a pas échappé aux dirigeants du laboratoire de microbiologie Mérieux Nutrisciences implanté sur le Parc d’activités Z.I. Ouest à La Flèche.
L’emplacement a été déterminant au carrefour de Laval, Rennes, Le Mans, Paris, Tours, Angers, Nantes et à 2h des clients de la filière agroalimentaire très présente dans le grand ouest.
Le laboratoire Mérieux NutriSciences de La Flèche est devenu la vitrine du groupe et accueille chaque mois des visiteurs du monde entier.
Un environnement préservé
Actuellement, l’entreprise Noras construit son propre bâtiment, près de leur premier atelier loué par la Communauté de communes, en bordure de forêt à Villaines-sous-Malicorne.
La société tient beaucoup à s’implanter en milieu local et rural, mais proche d’une ville riche d’infrastructures, de petites industries et commerces. Ce cadre champêtre répond à tous les critères. Noras travaille ses produits avec patience, calme et sérénité. S’implanter en pays fléchois correspond bien à leur image.
Un regard enthousiaste partagé par les nouveaux commerçants.
Le cadre de vie agréable, l’architecture magnifique, une population accueillante, une clientèle fidèle et une accessibilité aisée du centre-ville de La Flèche et la zone de chalandise étendue bien au-delà du seul périmètre du pays fléchois, sont décisifs dans leur choix.
Assorti d’un vrai coup de cœur dès la première visite pour certains d’entre eux, comme Julien Rochet de la poissonnerie Les petits matelots, rue Carnot à La Flèche : « J’ai été conquis par le charme de la ville et par la qualité de l’accueil ».
Disponible clés en main
Le bâtiment blanc occupé temporairement par Noras sera remis sur le marché au second semestre 2025 ©P.Noisette
Un nouveau bâtiment blanc, autrement dit prêt à l’emploi, vient d’être construit sur le parc d’activités La Bertraie à Villaines-sous-Malicorne. Destiné à une petite industrie ou à de l’artisanat de production, il est cofinancé par l’intercommunalité et l’État.
Le dispositif a fait ses preuves. Proposer un bâtiment blanc disponible immédiatement donne un avantage concurrentiel décisif pour attirer de nouvelles entreprises ou sites de production. Pas question donc d’y renoncer.
Alors que le maroquinier sarthois Noras occupe le précédent, le Pays fléchois vient d’inaugurer le dernier en date et de le mettre temporairement à sa disposition. Le 41e de la série.
Cette politique du bâtiment blanc a été mise en place depuis une trentaine d’années sur notre territoire. Elle a permis d’impulser la création de plus de 1 500 emplois.
Le nouveau bâtiment ne déroge pas à la règle. Confortable, fonctionnel et de qualité, il est adapté au lancement d’une petite industrie ou d’un artisanat de production. D’une superficie de 800 m², il est doté d’un grand atelier, de bureaux, d’un quai de chargement et de vingt places de stationnement.
La Communauté de communes a investi près de 1,2 million d’euros hors taxes pour les travaux et la maîtrise d’œuvre de ce chantier stratégique avec l’appoint d’une subvention de 275 000 euros de l’État. Il sera mis sur le marché en crédit-bail à la rentrée 2025, dès que Noras aura achevé la construction de son propre site et quitté les lieux.