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Contrairement à sa cousine, la Chouette effraie, qui préfèrera vivre plus proche de l’Homme dans les bâtiments, un vieux chêne au milieu des bois est le lieu idéal pour offrir le gîte aux belles de la nuit, la Chouette hulotte. Dès le mois de janvier, son cri caractéristique en forme de plainte pourra s’entendre en forêt. Il peut porter jusqu’à un kilomètre. Difficile de la voir, le mimétisme de la couleur de son plumage fonctionne à merveille lorsqu’elle est perchée dans les arbres. Campagnols, souris, musaraignes, taupes… les petits mammifères sont sa principale source de nourriture.
La ponte des œufs en mars s’ensuivra de l’éclosion des jeunes chouettes au nombre de quatre en moyenne. Quelques semaines plus tard, les jeunes commenceront à dépecer leurs proies et se trouver à l’étroit dans leur cavité. Ils vont alors en sortir et se poster sur les branches avoisinantes. Mais à cet âge, leur plumage n’est pas entièrement sorti et ne peuvent donc pas voler. Un poussin maladroit peut ainsi tomber du nid ou des branches et rester au sol. C’est à cette époque, que l’on peut voir les petites chouettes. Ne les ramassez pas ! Nullement abandonnées, les parents viendront les nourrir, alertés par leurs cris. On peut seulement les mettre à l’abri de prédateurs dans un buisson ou sur une branche.
Illustration : Chouette hulotte (©CPIE)
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