Un peu de marche et vous voici sur cet ancien verger. Place à l’observation de bon nombre d’espèces qui y trouvent gîte et couvert.

De vieux fruitiers avec des cavités, une prairie partiellement en herbe, le lieu propice à l’observation et l’écoute de la Huppe fasciée. Elle se reconnait au premier coup d’œil. L’allure générale, la couleur rousse du plumage, les ailes et la queue noires et blanches, la grande huppe sur la tête, en font un oiseau remarquable. Son chant est également caractéristique au printemps. On la surnomme dans certains endroits la « bout bout » en rappel à ce chant. La huppe est insectivore et se nourrit au sol. Ses proies sont surtout de grosses larves d’insectes comme les vers blancs, les larves de hannetons notamment. 

Cet oiseau a besoin d’un milieu riche en insectes de toutes sortes pour s’installer sur un territoire. Si elle est présente, c’est un très bon indicateur écologique. 

Mais la huppe n’est pas le seul habitant remarquable de ce lieu.

Arbres fruitiers, prunelier, aubépine, frêne… autant d’essences qui vous permettront de repérer de mars à juin, le plus grand papillon d’Europe : le Grand Paon de Nuit. Avec son envergure de 10 à 20 cm pour le mâle, impossible de le louper. Il vit à ce stade, une semaine environ, pour se reproduire uniquement car il ne peut s’alimenter durant cette période, étant dépourvu de trompe.

Illustration : Huppe (©CPIE) et Grand Paon de Nuit (©CPIE)